Paroles & textes
Aide-moi
Je ne sais pas pourquoi
Je suis là devant toi
J’ai très froid réchauffe-moi
Aide-moi !
Ça fait des jours des mois
Je deviens je dévoie
De ma voie dans ma voix
Aide-moi !
Et ce soir
Je te vois
Sûr(e) de toi
Devant moi
En émoi
Dis-le-moi
Aide-moi !
…
Je ne sais plus pourquoi
Une histoire à revoir
Je me sens maladroit
Aide-moi !
Ça fait des jours des mois
Des siècles va savoir
Je reviens je revois
Aide-moi !
Et ce soir
Je te vois
Cet espoir
Me renvoie
D’où je viens
J’y reviens
Aide-moi !
…
Pop jazzy
Le matin c’est galère
Ton p’tit boulot pas très clair
C’est un peu monotone
Y a pas grand-chose qui t’étonne
Tu t’ennuies, tu frissonnes
T’es p’t-êt’ pas hôtesse de l’air
Mais sur tes lèvres
T’as de la pop jazzy !
T’aimes le hip-hop vas-y !
Fais-toi un spot crazy !
Va jusqu’au bout de tes rêves !
A midi c’est pas mieux
T’as des clients ennuyeux
Des curieux, des rase-mottes
Y a même des vieux qui complotent
Ça va mal, c’est brumeux
T’as les méninges en compote
Mais dans tes yeux
T’as de la pop jazzy !
T’aimes le hip-hop vas-y !
Fais-toi un spot crazy !
Va jusqu’au bout de tes rêves !
Et le soir c’est pareil
Parfois tu tombes de sommeil
C’est bizarre, c’est brouillard
Y a des codes-barres qui s’emmêlent
T’as l’ cafard dans l’ tiroir
C’est une semaine dérisoire
Mais dans ton ciel
T’as de la pop jazzy !
T’aimes le hip-hop vas-y !
Fais-toi un spot crazy !
Va jusqu’au bout de tes rêves !
…
A minuit tu hésites
Y a pas d’ soleil pour la suite
Tu t’inquiètes pour ton sort
T’aimerais bien changer l’ décor
Tu cogites, tu t’agites
A un moment tu t’endors
Et dans tes rêves
T’as de la pop jazzy !
Western
J’prends la ruée vers l’heure
Où tout le monde s’endort
Je m’évapore
pour une poignée d’ailleurs
Nouveaux décors
nouvelle atmosphère
Comme en écho
aux rêves solitaires
Voyage
qui m’emporte
vers l’ouest
au loin
J’erre sur la route
entre monts et vallées
Pour échapper aux voies
de l’ennui
Le royaume du Silence
s’élance sans retour
Aventure étrange
au détour d’une vie
Plongée dans l’ouest
je m’en vais
un peu plus loin
J’suis pas le Kid
Luke la main froide
ni bon ni brute ni truand
J’ai l’âme Indienne
le cœur léger
face au soleil levant
J’ai l’âme indienne
libre comme l’air
sur mon cheval volant
J’appartiens au clan
des cavaliers sauvages
Fantôme ou mirage
j’suis un homme sans visage
Parfois dans le sillage
du vent de l’oubli
Surgit le présage
d’un coup de fusil
Virage à l’ouest
très loin
vraiment très loin
Sur les terres hostiles
je ne fais que passer
Hors des rivages
de l’ignorance fertile
La vengeance est rude
envers les proies trop sensibles
Alors il vaut mieux choisir
la traversée du désert
Paysages de l’ouest
plus loin
toujours plus loin
Si loin que je me fonds
dans les grands espaces
Je plonge sous la glace
d’un monde de rapaces
Et plus je disparais
plus je renais de mes cendres
Comme un phœnix
dans le ciel de décembre
Une virée hors du temps
J’suis pas le Kid
Luke la main froide
Ni bon ni brute ni truand
J’ai l’âme Indienne
Le cœur léger
Face au soleil levant
J’ai l’âme indienne
Libre comme l’air
Sur mon cheval volant
…
Miss mademoiselle
Miss Mademoiselle
votre voilure m’interpelle
Ah Je vous vois belle
une légère hirondelle
Nuée dans mon ciel
de rêves éternels
Miss Mademoiselle
votre bonjour m’aquarelle
Oui Je vous constelle
de perles arc-en-ciel
Nuancées de sel
et de teintes vermeilles
Miss Mademoiselle
votre regard m’étincelle
Aïe Je vous crois celle
qui déploiera mon aile
Nouée du sommeil
où ces vers s’entremêlent
Miss Mademoiselle
votre sourire m’émerveille
Oh Je vous bois miel
un calice hydromel
Nuit de soleil
en sève maternelle
Miss Mademoiselle
votre lumière m’ensorcèle
Argh Je vous dévoile
un pouvoir surréel
Néon qui m’éveille
m’élève et me soulève
Miss Mademoiselle
votre douceur me ficèle
Ouh Je renouvelle
ce voyage sensuel
Néant intemporel
aux larmes violoncelles
Miss Mademoiselle
votre bonsoir me révèle
Aouch Je louvoie tel
un bateau ivre et seul
Noyé sous l’étoile
qui souffle dans ses voiles
La nuit des météores
Dans la nuit des météores
sans un bruit et sans effort
un bateau vogue vers son port
A son bord quelques amis
et aussi quelques envies
réparties dans leurs yeux bleuis
Eblouissant les flots noirs
de lumière en arrosoirs
les étoiles dansent sur ce miroir
Les marins émerveillés
font des vœux ensoleillés
et veillent sur les rêves oubliés
Dans la nuit des météores c’est la fête
Y’a des comètes multicolores à l’envers
qui se jettent dans le décor de l’univers
Sous une pluie de météores
s’épanouit versicolore
un paysage aux cheveux d’or
Les matelots embués
revoient dans ce miel brouillé
les visages de leurs dulcinées
Dans la nuit des météores c’est la fête
Y’a des comètes multicolores à l’envers
qui se jettent dans le décor de l’univers
Dans le puits de météores
où ont fui les dieux d’abord
le ciel dévoile son coffre-fort
Sous les astres effeuillés
les hommes prient agenouillés
aux rivages de leurs destinées
Dans la nuit des météores c’est la fête
Y’a des comètes multicolores à l’envers
qui se jettent dans le décor de l’univers
…
Quand s’oublient les météores
évanescents sur l’aurore
les dernières visions s’évaporent
Mais l’espoir de l’équipage
brille encore dans son sillage
envahissant les vagues sages
Oh toi
Oh toi ! Tu m’emmènes
Tu mens, tu m’emmènes loin
Si loin qu’ça m’emmêle
Ça ment, ça m’emmêle bien
A travers les nuages
les traits de ton visage
caressent le paysage
d’une douce douce lumière
Le sucre de ton corps
les ocres du décor
s’ancrent un peu plus encore
sous l’écume de mes jours
Oh toi ! Tu m’emmènes
Tu mens, tu m’emmènes loin
Si loin qu’ça m’emmêle
Ça ment, ça m’emmêle bien
Au milieu de la nuit
les lignes de nos vies
s’éloignent vers l’infini
entre étoiles et poussières
Oh toi ! Tu m’emmènes
Tu mens, tu m’emmènes loin
Si loin qu’ça m’emmêle
Ça ment, ça m’emmêle bien
Le froid de ton absence
le poids de mon silence
ces choix qui nous balancent
à contre-sens toujours
Oh toi ! Tu m’emmènes
Tu mens, tu m’emmènes loin
Si loin qu’ça m’emmêle
Ça ment, ça m’emmêle bien
…
Virtuel
Virtuel universel
La vie un peu plus belle
Soif d’émerveille
Vers de nouveaux repères
Douce atmosphère
Un soir éternel
Perpétuel rêveur
la tête déjà ailleurs
J’adore cet univers
Vendeur de bonne humeur
J’y dors les yeux ouverts
Voyage intemporel
J’adore cet univers
Vendeur de p’tit bonheur
J’y dors les yeux ouverts
Voyage artificiel
Virtuel magique système
On aime on se déchaîne
Fièvre Tout s’enchaîne
Un nouveau théorème ?
Est-ce essentiel ?
Sensationnel !
Flirt entre les scènes
essaime les heures humaines
J’adore cet univers
Vendeur de bonne humeur
J’y dors les yeux ouverts
Voyage intemporel
J’adore cet univers
Vendeur de p’tit bonheur
J’y dors les yeux ouverts
Voyage artificiel
Virtuel obsessionnel
Comme un parfum d’éther
Fleur arc-en-ciel
L’archange Gabriel
Change le logiciel
Ascensionnel
Vrai ou faux qu’importe
La porte vers les étoiles
J’adore cet univers
Vendeur de bonne humeur
J’y dors les yeux ouverts
Voyage intemporel
J’adore cet univers
Vendeur de p’tit bonheur
J’y dors les yeux ouverts
Voyage artificiel
Superstar
Pas à pas le temps passe
passe et se tasse
se tasse et se casse
explose et puis implose
Dépose une trace
une trace qui s’espace
qui s’espace et qui s’efface
lorsque le temps passe
Me voilà déjà au soir
sur le bord de ma mémoire
je revois parfois l’espoir
qu’un jour mon papa à moi devienne une superstar
Superstar !
La gloire !
Les dollars et la Jaguar !
Le début d’une belle histoire !
Sa voix me berçait bien tard
ses chansons flottaient bizarre
et quand je faisais la foire
mon esprit d’enfant le voyait déjà superstar !
Superstar !
La gloire !
Les dollars et la Jaguar !
Le début d’une belle histoire !
Où les rêves ont-ils échoué ?
Peut-être sur une île dorée
enrobés d’idylles sucrées
lorsque les vagues dansent et chantent mon papa superstar !
Superstar !
La gloire !
Les dollars et la Jaguar !
Le début d’une belle histoire !
Sur le vieux vinyle damné
les nuages défilent voilés
l’image de l’idole aimée
pour moi papa ce sera toujours une superstar !
Superstar !
La gloire !
Les dollars et la Jaguar !
Le début d’une belle histoire !
Pas à pas le temps passe
passe et se tasse
se tasse et se casse
explose et puis implose
Dépose une trace
une trace qui s’espace
qui s’espace et qui s’efface
lorsque le temps passe
Des étoiles dans mon cœur
Un soir envahi d’un doute
Les hommes vont-ils faire une trêve ?
Assis au bord de la route
Laissant vagabonder ma peine
Les yeux fermés
J’ouvre mon ciel
Des étoiles dans mon cœur
forment un rêve en couleurs
Des étoiles dans mon cœur
sèment un peu de douceur
La nuit s’invite comme un vieux pote
On évente un monde à l’envers
L’envie de chanter m’emporte
Respirer fort et fendre l’air
J’imaginais une chanson fraternelle
Des étoiles dans mon cœur
forment un rêve en couleurs
Des étoiles dans mon cœur
sèment un peu de douceur
Ma voix s’élève hors de mon corps
Puis s’évapore vers l’infini
L’espoir m’a ouvert une porte
Loin du théâtre de la vie
D’un geste délié
J’étends mes ailes
Des étoiles dans mon cœur
forment un rêve en couleurs
Des étoiles dans mon cœur
sèment un peu de douceur
J’essaie d’atteindre la voute
Là où les anges se mélangent
Et c’est étrange
Et c’est très sage
C’est étrange
Très sage
Des étoiles dans mon cœur
forment un rêve en couleurs
Des étoiles dans mon cœur
sèment un peu de douceur
…
Le bonheur c’est une pirouette
Une pause
T’as besoin d’une pause
Maintenant
Tu fais semblant
depuis trop longtemps
Salarié depuis vingt ans
Une vie un peu trop gnangnan
Rime à rien désespérant
Tu sais Jo
Le bonheur c’est une pirouette
Autre chose
Tu rêves d’autre chose
Bien souvent
Redonner du sens
à ton existence
L’avenir entre tes mains
Une belle vue sur ton destin
Des beaux défis, un long chemin
Mon Jo
C’est tout le mal que je te souhaite
Je vois dans tes yeux
L’overdose
Et ta tête qui implose
Lentement
Etat d’urgence
c’est une évidence
Burn-out sans aucun doute
C’est l’heure de tracer ta route
D’oublier le black-out
Vas-y Jo
Ouvre la porte aux idées chouettes
Grandiose
Ce serait grandiose
Certainement
Et si tu faisais
danser les gens
Ecris les mots, écris les notes
N’en fais pas trop et sois honnête
Libère les maux qui te menottent
Hey Jo
C’est le moment de faire la fête
Vas-y ose
Dévoile-nous ta prose
En chantant
Retrouve l’insouciance
de ton enfance
Une bonne ambiance, c’est en bonne voie
Faut que ça balance, faut que ça envoie
Montre-nous les étoiles dans ta voix
Tu vois Jo
Le bonheur c’est une pirouette
Quand tu danses
J’aime quand tu danses
Que ton corps se balance
Tu as tellement d’aisance
Tu me mets dans l’ambiance
Quand tu danses
J’aime voir tes cuisses
Tes hanches qui se dévissent
Tes petits pas qui glissent
Tes yeux pleins de malice
Mmmmmmmmmh
J’aime ton adresse
Te voir remuer les fesses
Tes mouvements qui caressent
Ton sourire débordant d’ivresse
Quand tu danses
J’aime ton audace
Ta gestuelle dans l’espace
Tes petites grimaces
Et ton cœur maracas
Mmmmmmmmmh
J’aime tes secousses
Tes chorégraphies douces
Avec ta belle frimousse
Tu nous enflammes tous
Quand tu danses
Hors du temps
Seul dans un vaisseau à la dérive
En apesanteur depuis trop longtemps
Flottant entre deux âges
Flottant entre deux rives
A la poursuite de ses propres vestiges
maintenant
Une vie errante
dans un amas de mirages ondulants
Hors du temps
A travers le champ des saisons
Lorsque tout se mélange
Dans de vastes paysages sauvages
Là où les fleurs se parent
de couleurs d’automne
Là où les heures
s’étonnent et se parlent
Là où l’humeur chantonne
mais où tout reste instable
Hors du temps
Comme le miroir
qui transperce enfin
le reflet du soir
Lors d’un hiver près du feu
il aperçoit un été fou
Les cheveux souvent décoiffés
par le vent des rêves mouvants
Ces rêves vierges
dont nul ne sait rien
et qui paraissent inexistants
Hors du temps
L’homme-enfant dessinant
du bout du doigt une âme-sœur
Sur le bois veiné d’un arbre-cœur
vieux sage messager
Quand la sève s’en va secrètement
avec les images sacrées
Lévitant doucement
entre les branches
vers le ciel flamboyant
Hors du temps
Ces pièces en suspens
au-dessus d’un échiquier vertigineux
Pour qu’à chaque instant
elles changent leur destin effréné
Au-delà de l’instinct
se laissant simplement bercer
par les chants-voyageurs
Dont les refrains
se ressemblent étrangement
Hors du temps
Seul dans un vaisseau à la dérive…
Sous un vol de corneilles noires
Y en a marre
Ce matin au réveil
Toujours le purgatoire
Pas de merveilles pas de milliards
Une nouvelle journée sans travail
Comment chasser ce brouillard
Que je croyais transitoire ?
Va bien falloir trouver un peu d’oseille
Pas d’espoir
Des jours que je surveille
Les annonces à pourboire
Pas de rancœur peu de rencards
Mon cœur devient une vraie rocaille
Mon corps un épouvantail
Et l’esprit plein d’idées noires
Face au miroir d’une vie sans soleil
Faut pas croire
Que c’est toujours pareil
Pour s’en apercevoir
Y a qu’à regarder les trottoirs
De cette ville en éventail
Que ça fait mal aïe – aïe – aïe
Du caviar au désespoir
Chacun sa poire
Les autres on s’en balaye
A l’écart
Dans les cités-dortoirs
Au fond de la corbeille
Y a beau être diplômé thésard
Faut oublier tous ces détails
Pas de place pour les trouillards
Vaut mieux serrer les mâchoires
Et en vouloir
Sinon y a pas de paye
Sur la foire
Des cris plein les oreilles
L’invention d’une histoire
Pour viser le bout du couloir
A la chasse, prêt pour la bataille
Se vendre comme du bétail
Sous un vol de corneilles noires
Que des bobards
Faut rester en éveil
Et le soir
Songer aux bons conseils
Bien ranger le cauchemar
Ne pas plonger dans les broussailles
Qui rongent rouge sous le poitrail
Futiles inutiles déboires
A l’heure de nos funérailles
Comme c’est bizarre
Un moment du sommeil
Sous un vol de corneilles noires…
Marche pour Charlie
J’aspire la Liberté
L’espoir de conserver
L’esprit et les idées
Charlie
Silence souffle coupé
J’avance sans oublier
La chance de s’exprimer
Charlie
Je pleure pays blessé
Par leurs atrocités
Déplaire n’est pas tuer
Charlie
Ma France ma dulcinée
Tu panses tes tristes plaies
D’intense Fraternité
Charlie
Une ville verte
Notre ivresse, c’est une ville verte
Un rêve d’avenir plus rose
Un écrin d’osmose et de découvertes
Une porte ouverte sur les belles choses
Notre Everest, c’est une ville chouette
Pour la planète et pour les hommes
Une ville vertueuse en somme
Où s’élèvent les arbres célestes
Oh oh et comme c’est beau
Les passants voient la vie en rose
Le vert, ça sème de l’espoir sur les trottoirs
Ça aide les esprits à prendre de la hauteur
Oh oh et comme c’est beau de danser sur les toits
Avec les coccinelles et les abeilles autour de soi
Notre ivresse, c’est une ville fière
De dérouler son tapis vert
Le seul tapis universel
Comme une rivière fraternelle
Notre Everest, c’est une ville lumière
Où on laisse pousser les graines
Qui couvriront d’or la terre entière
Même quand la mort sera reine
Jehol
Dans les steppes de l’Asie centrale
Des hommes valeureux, des hommes
à la recherche d’un idéal
Vouaient leur vie au dieu cheval
En ces temps d’ivresse ancestrale
La plus belle gloire du royaume
Se mesurait lors d’une cavale
Une course bestiale et infernale
Le but de cette lutte orientale
Rapporter la carcasse ovale
Arracher ce précieux sésame
Pour parvenir au rang d’idole
Seul le meilleur ou le plus fol
Un animal doué d’une âme
Décrochait cette auréole
Et celui-ci s’appelait Jehol
Au galop il vole
Au galop il vole
Jehol s’envole
Dans les steppes de l’Asie Centrale
Un cheval au puissant poitrail
Il revient de la joute royale
D’un pas noble et triomphal
En son sillage, infatigables
S’élèvent les poussières d’étoile
Telle une danse monumentale
Sous le soleil infernal
Au galop il vole
Au galop il vole
Jehol s’envole
Dans un décor de cendres astrales
L’animal prêt pour la bataille
Dévoile une force sans égale
Une destinée sans rivale
Dans un tourbillon en spirales
Son mental venu des entrailles
Lui permet des courses en rafales
Sous un souffle impénétrable
Au galop il vole
Au galop il vole
Jehol s’envole
Lors du voyage, invulnérable
Rêve-t-il à la grande muraille
Aux souvenirs de la capitale
A la promesse d’une escale
Une étape au sein d’une étable
Ou d’un vieux caravansérail
Une nuit sur un lit de paille
Lorsque tombe la lune glaciale
Au galop il vole
Au galop il vole
Jehol s’envole
Quand vient le jeu impitoyable
L’éclat de ses yeux en écaille
Scintille d’une joie viscérale
Sous les clameurs gutturales
Dans son ardeur inépuisable
L’alezan devient formidable
Et les flots de sa crinière corail
S’arrosent de sueur loyale
Au galop il vole
Au galop il vole
Jehol s’envole
Dans les steppes de l’Asie centrale
Plane encore comme une mitraille
L’âme de l’étalon redoutable
Au son d’un galop spatial
En écho aux foudres innombrables
A travers de hautes broussailles
Peut surgir l’image incroyable
D’une cabriole triomphale
Au galop il vole
Au galop il vole
Jehol s’envole
…
Lyrics_Animals
No respect for life
I wanna make a wish
Take a breath in blue sky
Just to feel free
Catch me if you can
You won’t be able
to take my dreams
to take my dreams
Animals, humans are animals
And god bless money
Sometimes I realize
I wanna kiss a tree
And see a bird fly
Just to feel free
Catch me if you can
You won’t be able
to take my dreams
to take my dreams
Animals, humans are animals
And god bless money
Open your mind
And plant a seed
For the best of your life
Just to feel free
Catch me if you can
You won’t be able
to take my dreams
to take my dreams
Animals, humans are animals
Animals, humans are animals
Animals, humans are animals
And god bless money
Vivants
Qu’est-ce que tu deviens ?
Vingt-et-un confinements
Peut-être bien que t’es caché derrière ton écran
Et bien, si tu penses à nous, à nos jeux d’enfants
Sans le savoir, sans le vouloir, nous serons vivants
Tout simplement
Vivants, vivants
Vivants, vivants
Vivants, vivants
Vivants, vivants
Vivants, vivants
Vivants, vivants
Alors, ce sera comme avant
Nous serons insouciants évidemment
Je vois déjà les gens qui aiment juger les gens
Tout ça n’est pas tellement intelligent
Même si ce n’est pas méchant, on s’en souvient pourtant
Mais c’est sans importance car nous sommes bien vivants
Tout simplement
Je suis vivant
Tu es vivant
Nous sommes vivants
Vous êtes vivants
On est vivants
Toujours vivants
De plus en plus souvent, on ne prend plus le temps
Pourquoi ? Je ne sais pas, je suis peut-être d’un autre temps
Je vois des morts-vivants qui ne voient plus vraiment
Au-delà de leurs écrans : c’est désespérant…
Cachetonnés
Cacheto-Cachetonnés!
Dans les cages à lapins
Les peines s’éternisent
Des midis d’agonie
Aux minuits d’insomnie
Les minutes sont des heures
Où l’horreur s’égraine
Au rythme des peurs
Et des cris de bêtes
Cacheto-Cachetonnés!
Pour oublier!
Dans les cages à chagrin
Les problèmes s’enlisent
Des rêves évanouis
Aux vies endurcies
Les envies sont des leurres
Et l’honneur se perd
Au rythme des pleurs
Ou de la misère
Oh! Un petit cafard! Comme il est mignon!
Cacheto-Cachetonnés!
Tous drogués!
Dans les cages grille-pains
Le manque d’air épuise
Des rumeurs ennemies
Aux sourires d’ennui
Les esprit en sueur
Revoient leurs désirs d’hier
Espoirs comme des sœurs
Dans les flammes de l’enfer
Beuh! Encore une bagarre! Hey attention!
Cacheto-Cachetonnés!
Pour tout oublier!
Dans les cages du destin
La sagesse temporise
Les avenirs engloutis
Luttent contre la folie
Les amours détruits
Cherchent une lumière
Et les âmes en sursis
Font des prières